sábado, 20 de febrero de 2010

une simulation dansée de combat, rappelant la capoeira brésilienne



FOTOS: dammyé qui est une une simulation dansée de combat, rappelant la capoeira brésilienne







Le sport à la Martinique :
approche historique et socio-culturelle Corinne PLANTIN1, Pascal SAFFACHE2
I.2 Le jeu chez les esclaves noirs
La traite des noirs fut si intensive à partir de 1680, que la population noire devint majoritaire. Il est certain que durant cette période, les activités ludiques n.étaient pas une priorité ; ce qui importait c.était l.exploitation maximale des habitations sucrières. Aussi, les esclaves ne devaient-ils pas gaspiller leur énergie autrement qu.en travaillant.
Toutefois, durant leurs phases de repos, les esclaves pratiquaient des danses et des arts de combat rythmés par le son des tambours ; cela était très mal vu par les maîtres, qui considéraient le tambour comme un instrument guerrier, susceptible de provoquer des rébellions et surtout le « marronage5 ». Parmi ces activités corporelles, il y avait la kalenda . danse de la fécondit é . le belair . danse traditionnelle africaine . le ladjaa . art de combat
introduit par les esclaves béninois . enfin le dammyé qui est une simulation dansée de combat, rappelant la capoeira brésilienne. Ces pratiques ne ressemblaient nullement à celles du sport moderne introduit par les colons ; toutefois, la notion de compétition était déjà présente et a été accentuée par les combats d.esclaves organisés par les maîtres.